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Tuesday, 22. October 2024

En 2011 la population japonaise a été exposée aux retombées radioactives dans beaucoup d’endroits. Certains vivent encore aujourd’hui dans des régions irradiées où ils sont chaque jour confrontés à des doses de radioactivité élevées : points chauds (hotspots) radioactifs dans les rues, les champs de riz ou les bacs à sable, champignons ou algues contaminés, eaux souterraines radioactives et recontamination par les feux de forêts et les inondations.

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daily geek show, 23 mars 2020

Une guerre nucléaire, même limitée, causerait la plus grande famine de l’Histoire moderne

En utilisant seulement 1 % des armes existantes, des dizaines de millions de personnes pourraient mourir de faim

23.03.2020 La Rutgers University, implantée dans le New Jersey, vient de rendre les conclusions d’une étude inédite : en se basant sur l’hypothèse d’une guerre nucléaire entre l’Inde et le Pakistan – soit une guerre extrêmement localisée -, les conséquences pour l’ensemble des pays du monde seraient désastreuses. Ces inquiétudes ne sont toutefois pas nouvelles, puisqu’en 2013 déjà, l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW), par ailleurs lauréate du prix Nobel de la paix en 1985, avait conclu dans un rapport qu’une guerre nucléaire localisée provoquerait une destruction des récoltes et une grave crise alimentaire mondiale

Le vent se lève, 10 mars 2020

Impact sanitaire de Fukushima: une désinformation suspecte

10.03.2020 Un an seulement après la catastrophe de Fukushima, Jean-Marc Jancovici déclarait qu’ « il n’y a plus de raison sanitaire d’empêcher le retour des populations évacuées à Fukushima, qui, au final, n’aura fait aucun mort par irradiation. » Depuis, chez les partisans de l’énergie atomique, la fausse information d’un accident nucléaire aux conséquences sanitaires quasi-nulles a gagné du terrain, notamment sur Youtube.

Pressenza, 23 septembre 2019

Armes nucléaires et changement climatique

Article de Carlos Umaña (IPPNW Amerique latine)

23.09.2019 La vie sur Terre est confrontée à deux menaces existentielles : la crise climatique et les armes nucléaires. Ces deux menaces sont étroitement liées et se renforcent mutuellement. Avec le monde en flammes, la crise climatique est, même pour ses détracteurs les plus féroces, impossible à ignorer. Cependant, la grande majorité de la population ignore comment cette situation aggrave le risque de guerre nucléaire et pourquoi le désarmement nucléaire est plus important aujourd’hui que jamais.

Article du Dr Alex Rosen

Un risque de cancer de la thyroïde multiplié par 15

Fukushima huit ans après

07.03.2019 Ce mois de mars marque le huitième anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Les enfants nés l’année de la fusion des réacteurs fréquentent aujourd’hui l’école primaire, tandis que de nombreux enfants et adolescents qui, à cette époque, ont ingéré de l’iode radioactif en respirant ou dans leur alimentation, ont atteint l’âge adulte. Beaucoup de temps a passé depuis les images bouleversantes des explosions dans les réacteurs de Fukushima Dai-ichi en mars 2011. Le sujet a à peu près disparu de la conscience publique, et au Japon, de plus en plus de gens voudraient étouffer les événements de cette époque et leurs conséquences. Et pourtant la catastrophe se poursuit.

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Sputnik France, 28 février 2017

Le risque de conflit nucléaire en hausse

La probabilité d'un conflit nucléaire est plus élevée aujourd'hui qu'au milieu des années 1980, période à laquelle s'étaient rencontrés les dirigeants de l'URSS et des USA à Reykjavik pour lancer le processus de réduction des armements nucléaires.

28.02.2017 Telle est la conclusion des participants à la réunion des leaders de l'Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW) et du mouvement Pugwash (des scientifiques pour la sécurité internationale).  L'événement se déroulait à Moscou à l'Académie des sciences de Russie.

Ces ONG ont reçu le prix Nobel de la paix pour avoir contribué à l'apaisement de la tension internationale, à l'établissement de contacts directs entre les dirigeants des États belligérants et au début des négociations officielles quand il était nécessaire de stopper un conflit armé ou de l'empêcher de se transformer en guerre chaude.

metro, 13.12.2016

Lancement d’un réseau mesurant la radioactivité dans les environs de Doel et Tihange

13.12.2016 Le réseau TDRM (Tihange Doel Radiation Monitoring), dont le but sera de mesurer l’intensité du rayonnement radioactif dans l’atmosphère environnante dans la région de Tihange, Doel et Aix-la Chapelle, a été officiellement lancé mardi à Aix-la-Chapelle, en Allemagne. Le réseau, qui enregistre puis met à disposition les mesures récoltées dans différentes stations, est géré par une équipe du forum informaticien pour la paix et la responsabilité sociale (FIfF). L’équipe travaille en collaboration avec des membres aixois de l’association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW) et le groupe d’action allemand contre l’énergie nucléaire (AAA).

AMFPGN, 27.10.2016

Rayonnements ionisants et cancers: l'importance de l'épigénétique

Observatoire des dispositifs de réconnaissanceet d'indemnisation des victimes des essais nucléaires

27.10.2016 La problématique essentielle des irradiations des organismes est principalement la cancérisation des cellules somatiques. La nature a mis au point des systèmes de protection pour notre santé, et pas seulement dans le cadre des cancers induits. Ces systèmes in situ peuvent être atteints par les rayonnements ionisants et dans ce cas le mécanisme de défense au sein du génome  fonctionnera mal.

IPPNW Allemagne, 12.10.206

Fukushima après 5 ans – Nouveaux résultats concernant les cancers de la thyroïde

12.10.2016 Depuis 2011, tous les habitants de la préfecture de Fukushima qui avaient moins de 18 ans lors de la catastrophe nucléaire de mars 2011, sont soumis tous les deux ans à des tests thyroïdiens. La première série d’examens s’est déroulée entre octobre 2011 et mars 2014, la seconde d’avril 2014 à avril 2016 et la troisième a démarré en mai 2016. Les résultats de cette troisième série ne sont pas encore disponibles et nous devons donc nous limiter à ceux des deux premières séries de tests.

Parmi les 381 281 enfants ciblés, un total de 300 476 a été examiné au cours de la première série de tests, et seulement 270 378 (70,9 %) pendant la seconde série. Le sort des quelque 110 000 enfants restants, ce qui représente tout de même près de 30 % de la population concernée, n’entre en compte dans aucune étude scientifique. Ces enfants peuvent par exemple avoir déménagé vers une destination inconnue, avoir été empêchés de prendre part au dépistage en raison des restrictions s’appliquant aux tests ou avoir refusé de participer. Cette dernière variante est même depuis peu soutenue activement par l’Université de Médecine de Fukushima (voir IPPNW ATOM-Energie-Newsletter August 2016).

Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est que le second dépistage a trouvé 59,8 % de nodules ou de kystes. Le premier dépistage en avait trouvé 48,5 %. Cela signifie que chez 42 422 enfants qui ne présentaient encore aucune anomalie thyroïdienne la première fois, on a découvert des kystes ou des nodules au second dépistage. Et chez 393 d’entre eux, ces nodules étaient déjà si gros qu’il a été nécessaire de faire des examens complémentaires. En outre, chez 935 des enfants qui, au premier dépistage, présentaient des kystes ou des nodules de petite taille, on s’est rendu compte au second dépistage que ces anomalies s’étaient développé si vite que les enfants ont dû être soumis à des examens plus poussés. Ces chiffres sont tous perturbants, mais ils illustrent aussi une dynamique certaine de la morbidité entre les deux premières séries de dépistage.

En raison des changements importants visibles à l’examen  échographique, 721 enfants ont dû jusqu’à présent subir une biopsie à l’aiguille fine (545 après le premier dépistage, 176 après le second). L’examen au microscope a décelé un total de 175 cas de suspicion de cancer (116 au premier dépistage, 59 au second). Parmi ces enfants, 136 ont dû être opérés parce qu’ils présentaient des métastases dans les ganglions lymphatiques (22,4 %), des métastases distantes (2,4 %) ou une croissance dangereuse de leur tumeur (pourcentage inconnu) : 102 enfants (premier dépistage) et 34 enfants (second dépistage) ont ainsi été opérés. Dans 91 % des cas, on a seulement enlevé un seul lobe thyroïdien, mais chez 9% des patients, toute la thyroïde a dû être enlevée. Chez 135 de ces enfants (99,3 %) le diagnostic de cancer a été confirmé par un examen histologique. Dans 133 cas, on a trouvé en termes histologiques un « carcinome papillaire de la thyroïde » ; deux cas ont été jugés comme un carcinome de la thyroïde « autre » ou « peu/mal différencié ». Un des cas s’est avéré être une tumeur bénigne. Il reste encore 39 autres enfants chez qui on soupçonne fortement un carcinome de la thyroïde (14 issus du premier dépistage, 25 du second) mais ils attendent encore d’être opérés.

Pour ce qui est des 102 cas de cancer du premier dépistage, il est difficile de dire clairement dans quelle mesure ils sont attribuables à l’effet dépistage, c'est-à-dire  qu’ils représenteraient des diagnostics qui en réalité n’auraient été décelés que plus tard, mais qui auraient été découverts de façon précoce grâce aux séries d’examens pratiqués sur des participants cliniquement sains. Toutefois, les 34 cas de cancer nouvellement diagnostiqués à partir de la seconde série de tests doivent s’être développés dans la période qui sépare le premier du second dépistage.

Si l’on part du principe qu’entre les deux séries de tests il s’est toujours écoulé deux ans comme prévu, on arrive à un taux annuel de nouveaux cas de maladie (incidence) de 6,3 cas par an pour 100 000 enfants (34 nouveaux cas pour une population de 270 327 enfants sur une période de 2 ans). Le taux d’incidence du cancer de la thyroïde chez les enfants au Japon était de 0,3 pour 100 000, avant la catastrophe nucléaire de Fukushima. La multiplication de l’incidence des cancers de la thyroïde chez les enfants par plus de 20 ne peut plus s’expliquer par un soi-disant effet de dépistage.

Depuis, on a également appris que des cas de récidive ont déjà été constatés : il s’agit ici de patients qui avaient été opérés de leur cancer et qui, à l’occasion des tests suivants, présentent à nouveau, des tumeurs cancéreuses. Au cours du Symposium international qui s’est tenu dans la ville de Fukushima le 26 septembre 2016, le Professeur Shunichi Suzuki de l’Université de Médecine de Fukushima a parlé d’un taux de récidive de « quelques pour cents ». Ces informations prouvent encore une fois que si les carcinomes thyroïdiens se laissent en principe bien traiter chez les enfants, les complications ne sont jamais à exclure. Outre la stigmatisation à vie qu’entraîne toujours le cancer, outre la nécessité d’une prise permanente de médicaments et d’examens médicaux réguliers, la peur d’une rechute et des complications fatales constitue pour les patients concernés et leur famille un fardeau non négligeable. Et ce fardeau est tout simplement ignoré dans les statistiques et les conférences de presse de l’Université de Médecine de Fukushima.

Résumé des données concernant le cancer de la thyroïde (mise à jour de septembre 2016) :

 

Première étude (octobre 2011 – mars 2014)

Nombre d’enfants testés 

300 476 (81,7 %)

Nodules et kystes à l'échographie

145 869 (48,5 %)

Biopsie à l’aiguille fine suite à des résultats échographiques  frappants

545

Suspicions de cancer après biopsie à l'aiguille fine

116

Opérations à cause de métastases ou de croissance rapide

102

Confirmation du diagnostic de cancer par l’examen histologique

101

Tumeur bénigne à l’examen histologique

1

Prévalence des cancers thyroïdiens dans la cohorte étudiée

33,6 pour 100 000

 

 

Deuxième étude (avril 2014 – mars 2016)

Nombre d’enfants testés 

270 378 (70,9%)

Nodules et kystes à la radio 

161 708 (59,8 %)

Dont nouveaux cas non décelés au 1er examen

42 422

Nodules > 5 mm, ou kystes < 20 mm

393

Biopsie à l’aiguille fine suite à des résultats échographiques frappants

176

Suspicions de cancer après biopsie à l'aiguille fine

59

Opérations à cause de métastases ou de croissance rapide

34

Confirmation du diagnostic de cancer par l’examen histologique

34

Tumeur bénigne à l’examen histologique

0

Prévalence des cancers thyroïdiens entre le 1er et le 2è dépistage

6,3 pour 100 000

 

 https://www.ippnw.de/commonFiles/bilder/Atomenergie/Fukushima_SD_Zahlen_September_2016.jpg

 

Sources :

Un rapport de IPPNW Germany et PSR USA, Mars 2016

Vivre 5 ans avec Fukushima

Résumé des effets sanitaires de la catastrophe nucléaire

03.06.2016 Le 11 mars 2016, le Japon et le monde commémorent le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Plus de 200 000 personnes furent évacuées de la  préfecture de Fukushima dans des camps de fortune, où vivent encore quelque 100 000 d’entre elles. Mais les conséquences de la catastrophe s’étendent bien audelà des limites de la préfecture. Depuis le début, des millions de gens ont été exposés à une augmentation des doses de radiation, principalement dans les zones de fortes retombées radioactives. Les retombées radioactives affectent les personnes à travers l’exposition atmosphérique pendant les émissions de radioactivité ou les tempêtes qui soulèvent de la poussière radioactive, ainsi que via l’exposition directe à un sol et des surfaces contaminés.

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Il faut fermer les réacteurs de Doel et Tihange

Déclararation de l’Assemblée générale de la branche allemande d’IPPNW

21.05.2016 À l’occasion de notre assemblée générale annuelle du 21 mai 2016,nous,membres de la branche allemande d’IPPNW (International Physicians for the Prevention of Nuclear War) exhortons le gouvernement belge à fermer les réacteurs nucléaires de Doel et de Tihange avec effet immédiat. Nous soutenons la ville d’Aix-la Chapelle et les états fédéraux de Rhénanie du nord-Westphalie et de Rhénanie-Palatinat dans leurs procédures judiciaires contre la poursuite du fonctionnement de ces deux centrales nucléaires. Nous exhortons le gouvernement allemand à réclamer la fermeture immédiate de ces réacteurs nucléaires à tous les niveaux politiques de l’UE.

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14.07.2014 Voici l’application concrète par l’Euratom (décembre 2013) de la déclaration de la commission internationale pour la protection contre les rayonnements ionisants (CIPR) du 21 avril 2011 souhaitant un abaissement du seuil d’apparition des cataractes induites à 0,5 Gray, et la limite annuelle de dose équivalente à 20 mSv:

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26.02.2014 Massachusetts : ‘International Physicians for the Prevention of Nuclear War’ (IPPNW) est l’organisation internationale des médecins pour la prévention contre la guerre nucléaire. Son responsable Moyen Orient, a tiré la sonnette d’alarme sur le danger nucléaire israélien qui pollue la région jusqu’aux portes du Maghreb.

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09.01.2014 Une lettre à tous les jeunes athlètes qui rêvent de venir à Tokyo en 2020 et à leurs entraîneurs et à leurs parents: De certaines choses, de faits certains que l’on se doit de savoir.

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Note critique au sujet du rapport de l'UNSCEAR d'octobre 2013

Note soumise à l’assemblée générale de l’ONU.

28.10.2013 “Pour nous, médecins, ce rapport de l’UNSCEAR sous-estime systématiquement l’impact sanitaire de la catastrophe de Fukushima”

Une lettre de PSR (USA), IPPNW (Allemagne) AMFPGN (France), PSR (Suisse), AIMPGN (Italie), PSR (Malaisie), DAMP (Hollande) et du mouvement pour l’indépendance de l’OMS, Centrale Nucléaire et Santé.

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Comité de pilotage du colloque d’ICAN* du 9 mars 2013 à Marseille

16.12.2012 Comité de pilotage du colloque d’ICAN* du 9 mars 2013 à Marseille, préparatoire au Forum Social Mondial (FSM) de Tunis.Le comité de pilotage s’est réuni le 5 décembre 2012 à Marseille. Les organisations suivantes étaient présentes: AMFPGN (Médecins pour laPrévention de la Guerre Nucléaire, membre de l’IPPNW), Appel des Cent pour la Paix, ATTAC (membre du FSM Provence), MNLE (Mouvement National de Lutte pour l’Environnement), Mouvement de la Paix, le Parti Communiste Français.

Prof. TILMAN RUFF, co-président de l’IPPNW

Après le Désastre de Fukushima

Recommandations de l’IPPNW pour proteger la santé

10.09.2012 C’est après enquête au cours d’Recommandations de l’IPPNW* pour proteger la santé après le désastre nucléaire de Fukushiam une visite à FUKUSHIMA d’une délégation de 30 médecins et étudiants en médecine venant de dix pays, que le 20ème congrès de l’IPPNW a pris les décisions suivantes.

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03.09.2012

L'association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW) s'est tenue à Hiroshima du 24 au 26 août derniers. À cette occasion elle a envoyé une délégation de 30 médecins de différentes nationalités sur le site de Fukushima le 28 août pour rencontrer des médecins locaux, et fait part de son constat et de ses recommandations pour protéger la santé des Japonais après la catastrophe. [Ci-dessus champ de riz à Fukushima, photo CC prise en 2006]

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16.12.2011

La commission méditerannée IPPNW á Ankara

Compte rendu de la réunion initiée par la commission méditerranée de l’IPPNW à ANKARA (Turquie)

16.12.2011 L’objectif principal de cette rencontre était la préparation de la conférence d’Helsinki en 2012 sur l’installation d’une zone sans armes de destruction massive au Moyen Orient. D’une seule voix, y compris celles des représentants des associations de l’IPPNW de l’IRAN et d’ISRAËL, nous avons considéré cette conférence comme cruciale, et décidé d’y participer (puisque les ONG sont invitées) pour apporter notre contribution en tant qu’acteur de la santé publique dans cette région. Voici ci-joint la déclaration finale. Celle-ci suppose un effort particulier dans notre pays puisque la France déploie tous ces efforts pour minimiser et même torpiller cette initiative de l’ONU dans le cadre du traité de non prolifération. Un grand bravo pour nos collègues d’Ankara du NUSED (IPPNW), et félicitations pour l’organisation excellente de cette rencontre par le Docteur DERMAN BÖSTOK, président.

La centrale nucléaire de Gundremmingen, située entre Ulm et Augsbourg, a dégagé beaucoup plus de gaz rares radioactifs au démarrage de l'inspection/vérification annuelle en septembre que pendant toute la phase opérationnelle précédente. Selon les déclarations de IPPNW (International Physicians for the Prevention of Nuclear War), la concentration normale des émissions de la centrale nucléaire s'élève à environ 3 kBq/m3. Mais au début des travaux d'inspection/vérification les émissions montaient tout d'un coup en flèche pour atteindre dans l'après-midi et le soir du 22 septembre un niveau dépassent 700 kBq/m3 avec un pic de 1470 kBq/m3 à 17h30. Au cours des  jours suivants (entre le 23 et le 29 septembre) la centrale a rejeté avec 106 kBq/m3 en moyenne toujours bien plus de gaz rares radioactifs dans l'environnement que pendant le service normal.

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Communiqué de Presse du 29 Septembre 2011

Sortié du nucléaire

Les Médecins pour une responsabilité sociale / pour la prévention de la guerre nucléaire (PSR/IPPNW, Prix Nobel de la Paix 1985) ont pris connaissance avec satisfaction de la décision du Conseil des Etats concernant la sortie du nucléaire. Cette décision est responsable; elle prend en considération à la fois les problèmes de sécurité et les préoccupations de santé publique, tenant compte des connaissances récentes sur les effets biologiques des faibles doses de rayonnements ionisants. La Suisse suit ainsi l’exemple de l’Allemagne. Nos deux pays donnent au monde un signal fort en matière de politique énergétique et deviennent pionniers d’un avenir aux énergies renouvelables, efficientes et pour le respect des ressources naturelles.

Communiqué de presse du 20 septembre 2011

Les normes relatives à la contamination radioactive des denrées alimentaires ne garantissent pas une protection suffisante de la santé

foodwatch et la Section allemande de l’IPPNW réclament une réduction significative des valeurs limites actuellement en vigueur

20.09.2011 Les normes européennes et japonaises relatives à la contamination radioactive des denrées alimentaires ne garantissent pas une protection suffisante de la santé. Les populations sont exposées à des risques inutilement élevés pour la santé. C’est la conclusion du rapport « Les normes relatives à la contamination radioactive des denrées alimentaires en Europe et au Japon : un nombre calculé de morts par irradiation » que l‘association de protection des consommateurs foodwatch et la section allemande de l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire ont présenté aujourd’hui à Berlin. Le rapport s’appuie sur une expertise de Thomas Dersee et Sebastian Pflugbeil de la Société allemande de radioprotection.

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Fukushima: l'AIEA contrôle la communication de l'OMS

22.03.2011 La crédibilité des agences onusiennes, qui surveillent l’accident nucléaire au Japon, est remise en question. Et notamment celle de l’Organisation mondiale de la santé. Une OMS soumise au bon vouloir de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et incapable d’évaluer les risques de façon indépendante, montre une enquête de la TSR.

Qui se soucie des trois cents manutentionnaires de Fukushima ?

par Prof. Abraham Béhar en l'Humanité

21.03.2011 C’est à juste titre que tout 
un chacun compatit 
avec les victimes japonaises du tremblement de terre 
et du tsunami. C’est aussi à juste titre que l’on s’inquiète des développements de la catastrophe nucléaire 
et des retombées radioactives bien 
au-delà des 30 kilomètres de la centrale 
(les relevés des balises sont formels, 
et les aliments dans la zone d’exclusion sont déjà contaminés).

Le champ de tir de Bourges et l’uranium appauvri

12.11.2010 Le silence et le mur du secret défense des responsables du champ de tir manifestement exaspèrent les habitants qui réclame la vérité sur la pollution de l’environnement.

Nous avons suggéré une étude indépendante d’un laboratoire extérieur après une enquête approfondie sur le régime des eaux de la zone et sur la situation et le type de nappe phréatique concernées. La population de Bourges en a le droit.

EPR: risque d'accident nucléaire ?

Article de www.inforisque.info

Le réacteur de troisième génération EPR construit sur la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) est montré du doigt. Selon le réseau Sortir du Nucléaire, le réacteur de troisième génération EPR, représenterait un risque accrue d’accident de type Tchernobyl. « C'est jouer à l'apprenti sorcier, c'est choquant, irresponsable, scandaleux » a déclaré Charlotte Mijeon, porte-parole de Sortir du nucléaire, à propos des documents confidentiels obtenus par une source anonyme interne à EDF, publiés par le réseau.

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08.12.2007 Selon une étude, initiée par IPPNW Allemagne, les enfants de moins de cinq ans résidant à proximité immédiate d'une centrale nucléaire courent un risque statistique nettement plus élevé de souffrir d'un cancer. Cette étude a été réalisée par l'Office fédéral de protection contre les radiations, à partir de données statistiques portant sur la période 1980-2003 dans les régions proches de 21 réacteurs ou anciens réacteurs allemands. Le risque de cancer augmente de 60% lorsque l'enfant habite à moins de 5 km d'une centrale, et même de 117% si on prend en compte uniquement les leucémies.

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15.05.2007 Dans le cadre de la soixantième Assemblée mondiale de la Santé au Palais des Nations à Genève, Michel Fernex a présenté le 15 mai 07 une motion demandant l´amendement de l´accord de 1959 signé entre l´OMS et l´AIEA. Cet accord stipule que l´AIEA garde la main haute sur toutes les questions qui touchent au nucléaire, y compris les effets sur la santé, lesquelles devraient normalement être du seul ressort de l´OMS. L´OMS se trouve de ce fait mise sous tutelle de l´AIEA.

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Pour ou contre l´empoi de la pectine de pommes

De Michel Fernex

13.08.2006 Reconnaître le rôle protecteur de la pectine de pomme pour les enfants, c´est reconnaître que le Cs-137 incorporé dans certains organes, irradie l´organisme et est responsable de maladies. Nos deux symposiums de Bâle et de Berne ont montré les rôle des faibles doses de radiocésium comme cause de maladies allant de la cataracte au diabète grave de l´enfant. À Berne, la pathologie neuropsychique qui rend invalide un liquidateur jeune sur trois est aussi lié aux faibles doses. L´irradiation peut être due à tous les radionucléides de Tchernobyl, mais chez les liquidateurs, les nanoparticules des transuraniens inspirés avec les poussières, pourraient jouer un rôle important. Les pectines mobilisent tous les métaux lourds, y compris le plutonium, le strontium et le césium.

07.04.2006 L'organisation internationale "Médecins pour la prévention de la guerre nucléaire" (IPPNW) a estimé, jeudi 6 avril, que le bilan et les prévisions de l'ONU sur la catastrophe nucléaire de Tchernobyl étaient "sous-estimés" et a appelé à plus de transparence sur le sujet. Le rapport de l'ONU, publié en septembre 2005 (soit quelques mois avant le 20e anniversaire de Tchernobyl, le 26 avril), avait attribué à la catastrophe moins de cinquante morts directes à la date de fin juin 2005. "Ces chiffres sont sous-estimés et absolument faux", a critiqué Angelika Claussen, présidente de la section allemande de l'IPPNW.

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09.09.2005 Avant même que le congrès géant de l´Agence Internationale de l´Energie Atomique (AIEA) sur le bilan 20 après l´explosion du réacteur ne soit achevé, un rapport parvient aux médias. Ce document prétend que «les troubles mentaux constituent, pour les populations locales, une menace beaucoup plus grave que l´exposition aux rayonnements.» C´est déterrer le mythe de la «radiophobie» dont souffriraient les cinq millions d´habitants des régions contaminées et les 600.000 à un million de militaires techniciens, pilotes et mineurs, une sélection d´adulte sains, âge moyen 33-34 ans, exposés aux rayonnements de Tchernobyl alors qu´ils réhabilitaient les lieux, ils sont désignés les liquidateurs.

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Un congrès de l´espoir

Helsinki 7 - 10 septembre 2006

05.09.2006 Au retour du Congrès mondial IPPNW à Helsinki je vous fais part de mes impressions principales: Au chapitre de l´espoir, le grand nombre d´étudiants en médecine provenant de tous les continents (environ 140) qui se sentent concernés par une interdiction des armes atomiques, et qui sont prêts à s´engager. De nombreux Etats ont des projets divers en cours, tels que des programmes de formation et d´éducation à la santé concernant les armes légères, et plus généralement le thème "Guerre et santé". Les plus actifs sont le Salvador, l´Inde et des pays africains dont le Nigeria. Le nouveau co-président élu, le Dr Ime John est précisément nigérien ; il a obtenu son Ph.D. dans le domaine «small arms prevention». (L´autre co-président, le suédois Gunnar Westberg, a vu son mandat prolongé de deux ans)

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