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Saturday, 9. November 2024
Covid-19 sauvera-t-il le monde?
Un article écrit par des coprésidentes d'IPPNW
19.04.2020 En tant que médecins qui ont répondu à cette crise, les dernières semaines ont été remplies non seulement de traitement et de gestion de crise, mais aussi de frustration. Frustration que la pandémie de Covid-19 ne nous ait pas seulement “trompés”. Des experts en santé publique nous mettent en garde depuis des décennies; nous choisissons simplement de ne pas écouter. L’administration Trump a été critiquée à juste titre pour sa réponse épique et incompétente à cette crise.
Danger des armes nucléaires : l’IPPNW tire la sonnette d’alarme
Interview avec une étudiante
24.03.2020 Après le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire Iranien le 8 mai 2018 et la constante modernisation des armes nucléaires par les pays dits proliférants, la course aux armements atomiques ne cesse d’inquiéter. Lors d’une interview, une étudiante en médecine, représentante étudiante de la branche française de l’IPPNW, nous a alarmés sur les risques de l’utilisation de telles armes.
Une guerre nucléaire, même limitée, causerait la plus grande famine de l’Histoire moderne
En utilisant seulement 1 % des armes existantes, des dizaines de millions de personnes pourraient mourir de faim
23.03.2020 La Rutgers University, implantée dans le New Jersey, vient de rendre les conclusions d’une étude inédite : en se basant sur l’hypothèse d’une guerre nucléaire entre l’Inde et le Pakistan – soit une guerre extrêmement localisée -, les conséquences pour l’ensemble des pays du monde seraient désastreuses. Ces inquiétudes ne sont toutefois pas nouvelles, puisqu’en 2013 déjà, l’Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW), par ailleurs lauréate du prix Nobel de la paix en 1985, avait conclu dans un rapport qu’une guerre nucléaire localisée provoquerait une destruction des récoltes et une grave crise alimentaire mondiale
Impact sanitaire de Fukushima: une désinformation suspecte
10.03.2020 Un an seulement après la catastrophe de Fukushima, Jean-Marc Jancovici déclarait qu’ « il n’y a plus de raison sanitaire d’empêcher le retour des populations évacuées à Fukushima, qui, au final, n’aura fait aucun mort par irradiation. » Depuis, chez les partisans de l’énergie atomique, la fausse information d’un accident nucléaire aux conséquences sanitaires quasi-nulles a gagné du terrain, notamment sur Youtube.
Lettre au Président de la République à propos de l'accord nucléair iranien
16.06.2018 Les affiliés nationaux d'IPPNW en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, ainsi que le leadership international d'IPPNW, ont appelé les responsables des trois gouvernements à respecter l'accord qu'ils ont conclu avec l'Iran sur leur programme nucléaire. Dans une lettre adressée au président Macron, la chancelière Merkel et le Premier ministre May, citée ci-dessous, IPPNW a exhorté les dirigeants à continuer de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement iranien pour assurer que les obligations de l'accord continuent à être respectées. (Juin 18, 2018)
Les médecins contre les armes nucléaires, alors que se prépare leur interdiction
02.09.2017 La publication cette semaine des données annuelles du SIPRI sur les forces nucléaires met en lumière la tendance croissante pour des investissements massifs dans des programmes de modernisation des armes nucléaires, pour les neuf états dotés d’armes nucléaires, malgré une réduction de 3 %, 460 armes, signalée cette année.
Face à ces chiffres terrifiants, ceux publiés par Médecins internationaux pour la prévention d’une guerre nucléaire (IPPNW, International Physicians for the Prevention of Nuclear War) dans son rapport de 2013 préparé pour une conférence sur les impacts humanitaires des armes nucléaires. Leurs derniers modèles climatiques et démographiques indiquent qu’une guerre nucléaire limitée avec l’utilisation de 100 ogives lancées sur des villes conduirait à un hiver nucléaire qui pourrait mettre fin à la vie de près de 2 milliards d’êtres humains.
122 Etats adoptent un traité d’interdiction des armes nucléaires
Vendredi au siège de l’ONU à New York, une majorité d’Etats membres a adopté un texte très clair appelant à la fin de la dissuasion nucléaire. Une initiative rejetée par les neuf pays possédant ce type d’arme, dont la France.
10.07.2017 C'est en présence de deux " Hibakusha ", rescapés des explosions atomiques de Hiroshima et Nagasaki en 1945, qu'a été adopté vendredi à l'ONU un texte à forte portée symbolique. "C'est un message historique pour l'Humanité " a déclaré la Présidente de la Conférence Elayne Whyte Gómez, du Costa-Rica. Le texte salué par le Secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a été adopté par 122 voix contre une abstention (Singapour) et un vote contre, les Pays-Bas. Dans ce nouveau traité, chaque pays s'engage à ne jamais "en aucune circonstance mettre au point, mettre à l'essai, produire, fabriquer, acquérir de quelque autre manière, posséder ou stocker des armes nucléaires ou autres dispositifs explosifs nucléaires ". S'il n'interdit pas l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins civiles, le texte met clairement à l'index les bases même de la stratégie de dissuasion, l'arme nucléaire ne devant pas servir même en cas de légitime défense.
Le risque de conflit nucléaire en hausse
La probabilité d'un conflit nucléaire est plus élevée aujourd'hui qu'au milieu des années 1980, période à laquelle s'étaient rencontrés les dirigeants de l'URSS et des USA à Reykjavik pour lancer le processus de réduction des armements nucléaires.
28.02.2017 Telle est la conclusion des participants à la réunion des leaders de l'Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW) et du mouvement Pugwash (des scientifiques pour la sécurité internationale). L'événement se déroulait à Moscou à l'Académie des sciences de Russie.
Ces ONG ont reçu le prix Nobel de la paix pour avoir contribué à l'apaisement de la tension internationale, à l'établissement de contacts directs entre les dirigeants des États belligérants et au début des négociations officielles quand il était nécessaire de stopper un conflit armé ou de l'empêcher de se transformer en guerre chaude.
Vote à l’ONU, le 23/12/2016, pour une négociation en vue de l’interdiction des armes nucléaires
Un pas en avant vers le désarmement nucléaire.
27.12.2016 Vendredi soir 23 décembre 2016 à New York, à deux jours de Noël et malgré l’heure tardive, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté en séance plénière, par une majorité de 113 voix pour contre 35, avec 13 abstentions, la résolution L41, déjà adoptée en commission du désarmement le 27 octobre dernier.
Cette résolution “sur l’avancement du désarmement nucléaire multilatéral” convoque à New York, en 2017, “une conférence des Nations Unies chargée de négocier un instrument juridiquement contraignant d’interdiction des armes nucléaires, conduisant à leur élimination totale”.
Lancement d’un réseau mesurant la radioactivité dans les environs de Doel et Tihange
13.12.2016 Le réseau TDRM (Tihange Doel Radiation Monitoring), dont le but sera de mesurer l’intensité du rayonnement radioactif dans l’atmosphère environnante dans la région de Tihange, Doel et Aix-la Chapelle, a été officiellement lancé mardi à Aix-la-Chapelle, en Allemagne. Le réseau, qui enregistre puis met à disposition les mesures récoltées dans différentes stations, est géré par une équipe du forum informaticien pour la paix et la responsabilité sociale (FIfF). L’équipe travaille en collaboration avec des membres aixois de l’association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW) et le groupe d’action allemand contre l’énergie nucléaire (AAA).
L’AMFPGN a participé à l’action d’ICAN FRANCE le 25 avril 2015
25.04.2015 Avec les autres associations regroupées dans ICAN France, nous avons participé ,place de la République à Paris, à une action publique pour un traité d’interdiction des armes nucléaires.
Il y avait une abondante documentation pour le public ( dont les revues “MÉDECINE ET GUERRE NUCLÉAiRE”) des projections de vidéos, et même un goûter de tartes maisons!
A cette occasion, notre ami BUJNOCZKY a pu présenter à nos partenaires son ouvrage sur:
"Pensées pour Hiroshima et Nagasaki Témoignages et réflexions "
Nous en reparlerons. Les discussions avec les passants confirment la profonde ignorance des gens sur les enjeux de la prévention de la guerre atomique.C’est dire l’immensité de la tâche d’ICAN en France.
La «guerre contre le terrorisme» aurait fait 1,3 million de morts en Irak, Afghanistan et Pakistan
04.04.2015 La «guerre contre le terrorisme» lancée par les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001 a causé en douze ans la mort d’au moins 1,3 million de personnes dans trois pays: Irak, Afghanistan et Pakistan. C’est ce qu’affirment trois organisations scientifico-pacifistes dans un récent rapport.
Enfin une voix s’élève contre l’offensive française au Mali
traduit par Michèle Mialane
Le Conseil de Sécurité de l’ONU a donné son accord à une intervention militaire au Mali
L’IPPNW (Collectif international des médecins allemands contre la guerre nucléaire) appelle à négocier plutôt qu’à faire la guerre
15/01/2013
L’IPPNW, collectif pacifiste de médecins demande au Ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, de plaider pour des négociations en dépit de l’escalade de la violence guerrière au Mali., le soutien à la France dans sa guerre aux rebelles islamistes menant selon eux à une impasse. « Des interventions militaires internationales ne sont pas à même de résoudre la profonde crise politique et économique que traverse le Mali, bien au contraire ils susciteront de nouveaux combattants contre l’Occident » déclare Matthias Jochheim, le Président de l’IPPNW.
Les conflits qui couvent depuis longtemps dans le Nord peu structuré avec les groupes ethniques dont les Tour-aregs, sont resté jusqu’ici ignorés du gouvernement allemand, de même que le déplacement massif de petits paysans et de pasteurs, conséquence de la vente à grande échelle de terres agricoles fertiles à des banques, fonds de pension et firmes. À l’heure actuelle 4,6 millions environ de Maliens sont menacés d’insécurité alimentaire. Le programme de la FAO touche déjà 360 000 personnes au Sud et 148 000 au Nord.
Le Mali intéresse en outre les pays industriels comme réservoir de matières premières. Ce Pays d’Afrique de l’Ouest, un des plus pauvres du monde, dispose d’importantes ressources en matières premières : le Mali est par exemple le troisième producteur d’or africain. Il possède en outre des phosphates, des gisements de pétrole et de gaz et de l’uranium.
Du 16 au 18 mars l’Association des Ressortissants et des Amis de la Commune de Falea a organisé en collaboration avec l’IPPNW et l’uranium-network.org une conférence internationale à Bamako sur le thème « Uranium, gaz et environnement. »
La firme nucléaire française AREVA, qui s’appelait à l’époque COGEMA, avait découvert à Falea, dans l’extrême Ouest du pays, des gisements d’uranium, de cuivre ety de bauxite qu’elle avait vendus à la firme canadienne Rockgate Capital Corporation. Celle-ci a conclu avec le gouvernement malien un accord sur l’exploitation des minerais. Ni le Conseil des Anciens, ni le conseil municipal ni la population n’ont été officiellement informés ou consultés.
Fin janvier ou début février des militant-e-s de la section malienne d’Afrique-Europe-Interact voulait entamer une marche de la paix entre Mopti et Douentza. Cette « marche blanche » avait pour objectif d’exprimer un refus clair de l’intervention militaire contre les rebelles. Les initiateurs/trices continuent à réclamer une solution au conflit basée sur le dialogue.
En savoir davantage sur la Marche Blanche : cliquez sur afrique-europe-interact.net
En savoir plus sur la Conférence sur l’exploitation de l’uranium à Bamako:
www.nuclear-risks.org/de/startseite/artikel/63942257c8/das-uran-muss-in-der-erde-bleiben.html
Comité de pilotage du colloque d’ICAN* du 9 mars 2013 à Marseille
16.12.2012 Comité de pilotage du colloque d’ICAN* du 9 mars 2013 à Marseille, préparatoire au Forum Social Mondial (FSM) de Tunis.Le comité de pilotage s’est réuni le 5 décembre 2012 à Marseille. Les organisations suivantes étaient présentes: AMFPGN (Médecins pour laPrévention de la Guerre Nucléaire, membre de l’IPPNW), Appel des Cent pour la Paix, ATTAC (membre du FSM Provence), MNLE (Mouvement National de Lutte pour l’Environnement), Mouvement de la Paix, le Parti Communiste Français.
La commission méditerannée IPPNW á Ankara
Compte rendu de la réunion initiée par la commission méditerranée de l’IPPNW à ANKARA (Turquie)
16.12.2011 L’objectif principal de cette rencontre était la préparation de la conférence d’Helsinki en 2012 sur l’installation d’une zone sans armes de destruction massive au Moyen Orient. D’une seule voix, y compris celles des représentants des associations de l’IPPNW de l’IRAN et d’ISRAËL, nous avons considéré cette conférence comme cruciale, et décidé d’y participer (puisque les ONG sont invitées) pour apporter notre contribution en tant qu’acteur de la santé publique dans cette région. Voici ci-joint la déclaration finale. Celle-ci suppose un effort particulier dans notre pays puisque la France déploie tous ces efforts pour minimiser et même torpiller cette initiative de l’ONU dans le cadre du traité de non prolifération. Un grand bravo pour nos collègues d’Ankara du NUSED (IPPNW), et félicitations pour l’organisation excellente de cette rencontre par le Docteur DERMAN BÖSTOK, président.
Loi d'indemnisation: miroir aux alouettes pour les vétéransdes essais nucléaires.
Par Dr. A. Behar
21.11.2011 Avec nos amis de l’association des vétérans des essais nucléaires (AVEN), nous avons bataillé fermement pour avoir cette loi. Nous voulions qu’enfin les vétérans de tous les essais atomiques français soient reconnus comme des victimes avec, en guise de gage tangible, une indemnité.Avec un an de recul, il est temps de décortiquer l’épouvantable mystification dont ils sont, une fois de plus, les dindons de la farce.
Sortié du nucléaire
Les Médecins pour une responsabilité sociale / pour la prévention de la guerre nucléaire (PSR/IPPNW, Prix Nobel de la Paix 1985) ont pris connaissance avec satisfaction de la décision du Conseil des Etats concernant la sortie du nucléaire. Cette décision est responsable; elle prend en considération à la fois les problèmes de sécurité et les préoccupations de santé publique, tenant compte des connaissances récentes sur les effets biologiques des faibles doses de rayonnements ionisants. La Suisse suit ainsi l’exemple de l’Allemagne. Nos deux pays donnent au monde un signal fort en matière de politique énergétique et deviennent pionniers d’un avenir aux énergies renouvelables, efficientes et pour le respect des ressources naturelles.
Fukushima: l'AIEA contrôle la communication de l'OMS
22.03.2011 La crédibilité des agences onusiennes, qui surveillent l’accident nucléaire au Japon, est remise en question. Et notamment celle de l’Organisation mondiale de la santé. Une OMS soumise au bon vouloir de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et incapable d’évaluer les risques de façon indépendante, montre une enquête de la TSR.
Le champ de tir de Bourges et l’uranium appauvri
12.11.2010 Le silence et le mur du secret défense des responsables du champ de tir manifestement exaspèrent les habitants qui réclame la vérité sur la pollution de l’environnement.
Nous avons suggéré une étude indépendante d’un laboratoire extérieur après une enquête approfondie sur le régime des eaux de la zone et sur la situation et le type de nappe phréatique concernées. La population de Bourges en a le droit.
La Pyramide de la Violence
Où il est question de l’état du monde…
01.10.2008 Si pour un patient nous faisons le maximum pour établir un diagnostic, et si pour ce faire nous avons recours à toutes les techniques, ce n’est pas pour l’amour de l’art. Notre seul objectif au travers et grâce au diagnostic est d’appliquer un traitement, le plus juste et le plus efficace pour ce malade. Cela peut peut-être expliquer notre étonnement devant la démarche actuelle des analystes du monde au 21ème siècle.Avec des arguments fondés, des exemples judicieux et des modèles convaincants, le consensus est en train de se faire sur le rapport de force entre nations. Mais on n’en tire aucune conséquence !
Géorgie
Un conflit qui peut devenir dangereux
29.08.2008 Complexité extrême d’un conflit qui peut devenir dangereux. L’Europe se doit de calmer le jeu. Lorsqu’un nouveau conflit se déclenche dans une région du monde mal connue, le lecteur de journaux et l’auditeur de télévision aiment qu’on leur indique qui est le méchant et qui est le gentil pour pouvoir s’indigner ou s’apitoyer à bon escient. Le conflit russo-géorgien actuel nous a surpris tous en pleines vacances et jeux olympiques. Les journalistes en donnent des versions très orientées et nous imposent des partis pris opposés et injustifiés. L’ethnographie et l’Histoire politique du Caucase est d’une extrême complexité que seule une lecture attentive des meilleures encyclopédies permet d’aborder,… avec précautions. Par comparaison, le conflit qui oppose les Flamands aux Wallons et Francophones est d’une biblique simplicité
Le tritium? C'est grave docteur?
Par A. Behar et F. Cohen-Boulakia
15.04.2008 Le congrès de l’IPPNW à New Delhi s’est fait sur le thème: santé-paix-développement. Puisque nous sommes à époque de la prolifération nucléaire galopante, avec ses conséquences immédiates sur le risque de guerre et le sous développement, il nous appartient tout spécialement de mesurer prioritairement ses effets sur la santé publique.